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J'ai avalé un sérum de vérité
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J'ai avalé un sérum de vérité
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15 avril 2010

Tu sais ce que j'aimerais ?. C'est que tu me parle comme tu le fait avec sincérité.


J'aimerai de tout cœur que tu me dises, que toi aussi, quand tu me parles, tu as l'impression de t'abrutir... Que toi aussi tu perds vraiment toutes tes capacités, que toi aussi tu as la gorge sèche pas possible et que toi aussi, tu ne sors que des idioties.

Tout simplement parce que je suis esclave de mes sentiments...

Fermer un livre afin d'en parcourir un autre. Hum.... à vrai dire j'ai pas dévoré le dernier roman...

Douloureusement frappé par les tristes évènements qui auront marqué cette année, on croit avoir connu toutes les douleurs, et avoir affronté ses pires peurs. T'inquiètes maintenant je suis rodé, la douleur j'y oppose une résistance symbolique. Cette furtive prise de conscience qu'un rien peut faire basculer notre existence.

Parfois j'ai peur de retrouver ma vie. Là, 2009 m'aura gâté autant que déchiré. Triste bilan, en espérant que 2010 sera meilleure. En plus, j'aimais les chiffres impairs, de force je vais aimer leur contraire. En mal d'inspiration. Pourtant mes doigts parcourent le clavier sans qu'une idée quelque peu sensée ne traverse mes pensées.

Je me suis toujours dit :

"Un jour je la rencontrerai, un de ces matins dans le bus, elle aura ce truc que les autres n'ont pas, tu sais ce petit plus, belle jusqu'au bout des doigts qu'elle ne se rongera pas, je serai déstabilisé, elle me fera bafouiller, les mains moites, elle n'aura pas de dossiers sombres, comme ceux qu'on emportera tous dans la tombe, je penserai à elle jour et nuit, elle sera ma muse comme le fut Mona Lisa pour Léonard de Vinci, je l'aimerai plus que ma vie, elle sera ma reine et moi son roi, je ne dirais plus jamais elle, sans que s'ensuive le moi, son odeur me suivra partout, tu sais celle si rassurante que l'on respire au creux de leur cou. Notre amour sera immense et authentique, comme dans Titanic. Notre complicité sera enviée. Ma déesse, ma faiblesse, elle ne me laissera jamais en détresse. Parfois elle me fera mal, au point d'atteindre mes voies lacrymales. Je la sortirai, je l'assumerai sans pour autant l'exhiber".

En moi j'ai un handicap génétique qui m'empêche d'aligner les lettres suivantes B.O.N.H.E.U.R. C'est pourtant simple paraît-il, ça ce résume à quelques mots dont nous sommes pour la plupart quasi incapables d'en mesurer l'ampleur.

Toi, oui toi, je te donne ma parole que je n'attendrai pas que tu me glisses entre les doigts pour te dire que t'es mon bonheur, mon moteur. Que t'as tout chamboulé depuis que t'as débarqué, je ne croyais plus en l'amour, à bout de souffle, prêt à m'inscrire aux célibataire anonymes
, que t'es arrivée et tu m'as dit, viens je te réanime. T'as soigné mes maux, tu m'as emmené chercher cet ange, qui n'a pas mis bien longtemps à sortir de sa cachette, pour nous viser avec ses fléchettes. J'ai alors laissé tomber les cours d'auto-défense et autre méfiance.

Au Diable le passé, amours et amitiés éphémères, derrière les souvenirs amers. Tu prends un tournant à 190° et quand tu t'y attends pas, ça te tombe au coin de la face. Une merveille, tout droit tombée du ciel, qui te donne envie de l'aimer à vie, comme si tu signais pour un "CDI". Alors là j'ai envie de dire oui.

Climat d'instabilité donc, je deviens marqué par la vie, par les gens qui la sillonne et qui laissent leurs traces, jusque dans la chair, dans le cœur et le sang. Des grandes balafres, ou de petites cicatrices, parfois plus de sang que de mal et d'autre fois... Ça ne se voit même pas, c'est presque invisible. Et pourtant. C'est là. C'est resté vif, rouge, piquant et quand tu grattes un peu trop la croûte tu morfles.

Curieuse impression que les gens deviennent ternes, vides et creux. Certes il ne faut jamais dire "fontaine je ne boirais point de ton eau" mais en même temps, si dans la fontaine il n'y a plus d'eau.. On fait comment ?. J'ai le sentiment une année de perdue, on ne perd jamais vraiment, c'est ce que j'essaye de me dire, et quand bien même on perd, on gagne toujours un peu. que le temps passe pendant que moi je stagne.

Plus d'expérience, ne serait ce que ca. Pas l'envie d'énoncer, juste d'avancer, seulement je ne sais plus quel véhicule utilisé, ni même quel chemin emprunté. Où me mène tout ça ?. Beaucoup partent. très peu restent. Comme des personnages qui défilent les uns après les autres sur un grand écran plus très blanc. La vie suit son court et finalement nous ne sommes que très souvent les spectateurs de notre propre rôle.

Jusqu'à décider de se lever de ce p***** de siège même pas si confortable et prendre la camera en main. Je prend la caméra et le scénario, je ne sais pas combien d'actes se joueront, ni si les décors resteront les même, ni si les personnages principaux ne deviendront pas secondaires, pour laisser place à d'autres, qui brillerons un peu plus fort. De l'intérieur, c'est là que tout se passe, c'est là que je m'intéresse, c'est là que je m'inspire, et c'est surtout de là que j'écris, et c'est ça. Je veux faire pareil avec la vie, la vivre, et non pas la regarder passer, complètement, pleinement, de l'intérieur, pour la rendre plus belle a l'extérieur. Qui saura ? On n'est jamais mieux servis que par soi même, n'est ce pas ?.

Mon film a moi, c'est un mélange de genre, de style. y à de la place pour tout et pour tous mais surtout pour elle.

Des émotions et des sentiments. En dehors et en dedans.

Je ne le penserais jamais aussi fort, et ce ne le sera jamais assez pour l'exprimer.

J'ai attrapé un coup de soleil, avec cette femme.


Créateur de Mode.

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